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Périphérique à 50 km/h : quand la vitesse réduit, le temps de trajet s’allonge.

Réduction de la vitesse à Paris : un impact sur la pollution et les déplacements
La vitesse sur le périphérique parisien devra être limitée à 50 km/h dès le 1er octobre. Cette nouvelle mesure mise en place par la maire de Paris, Anne Hidalgo, divise les opinions.
L’objectif est clair : réduire la pollution et améliorer la qualité de vie des Parisiens. Mais cette initiative soulève également des inquiétudes, notamment chez les automobilistes.
Pourquoi réduire la vitesse à Paris ?
En abaissant la vitesse, la ville espère atteindre plusieurs objectifs ;
- Diminuer les émissions de gaz à effet de serre : Une vitesse réduite entraîne une baisse de la consommation de carburant et des émissions polluantes.
- Réduire les nuisances sonores : Une circulation plus lente génère moins de bruit, améliorant ainsi le confort des riverains.
- Améliorer la qualité de l’air : Moins de pollution contribue à une atmosphère plus saine pour les habitants.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à rendre Paris plus agréable et à encourager les modes de transport écologiques, comme le vélo et les transports en commun.
Cependant, si la diminution du bruit semble acquise, les effets sur la pollution atmosphérique restent incertains (Le Monde).
Quels impacts pour les automobilistes ?
Si la réduction de la vitesse maximale devrait contribuer à la baisse des émissions de particules et à la diminution du bruit, elle aura également un impact direct sur la durée des trajets, notamment aux heures de pointe.
Selon des estimation, effectuer un tour complet du périphérique à 50 km/h prendrait environ 42 minutes et 30 secondes, contre 30 minutes à 70 km/h, soit une augmentation de 12 minutes en conditions de circulation fluide.
Cette prolongation des temps de trajet pourrait représenter une contrainte pour les automobilistes, notamment ceux qui utilisent quotidiennement le périphérique pour se rendre au travail. Cette mesure ne fait, ainsi, pas l’unanimité et a suscité de nombreuses réactions politiques, notamment des propositions de loi et des pétitions contre sa mise en place (France 3).
Une transition vers des transports plus durables ?
Bien que cette mesure soit perçue comme restrictive, elle pourrait encourager les Parisiens à repenser leurs modes de déplacement. Avec une circulation plus lente, des alternatives comme le vélo, les trottinettes électriques et les transports en commun pourraient devenir plus attractives.
De plus, la ville prévoit d’instaurer des voies réservées au covoiturage sur certains tronçons du périphérique, favorisant ainsi les déplacements partagés et réduisant le nombre de véhicules en circulation.
🔎 D’autres grandes villes ont déjà adopté des mesures similaires, avec des résultats variables (Vert.eco).
Conclusion
Les effets de cette mesure restent à évaluer sur le long terme.
Si la réduction du bruit est attendue, son impact sur la pollution et la circulation reste incertain. L’adhésion des automobilistes et l’évolution du trafic seront décisifs pour juger de son efficacité.